GRAD-A et ses partenaires MAJO et EMESA mette en œuvre le projet une femme, un élevage.

Dans le cadre de la phase pilote du projet « Une femme, Un élevage », l’ONG MAJO (Mouvement des jeunes autrichiens ouvriers) et ses partenaires ont procédé, le mardi 1er juillet 2025, à Komsilga, à la remise des noyaux producteurs (caprins) et de l’aliment de bétail aux 60 femmes bénéficiaires du projet.

Pour cette phase pilote, chaque femme repart avec trois chèvres femelles et un bouc, un total de quatre bêtes par personne. Sur les 60 femmes bénéficiaires, il y a 30 femmes déplacées internes.

Pour ce qui est des critères de sélection des bénéficiaires, il faut être une femme âgée entre 20 à 60 ans, avoir au moins deux enfants, être une femme qui pratique l’élevage et avoir 2 à 4 têtes maximum, être une femme cheffe de foyer, entre autres.

Dr Marcelin Zabré, coordonnateur du projet

« Mais ces critères ne s’appliquaient pas tous aux personnes déplacées internes puisque nous savons qu’il y a des personnes déplacées internes vues, le fait qu’elles sont devenues déplacées n’ont plus d’animaux, elles étaient obligées de brader leurs animaux, mais c’est une occasion pour ces femmes de relancer leur élevage », a laissé entendre Dr Marcelin Zabré, coordonnateur du projet.

Il a souligné que ce projet vise à soutenir les femmes du monde rural afin de leur permettre de sortir de la vulnérabilité. « Chaque femme a bénéficié de quatre caprins, c’est-à-dire trois chèvres femelles et un mâle, et aussi un sac d’aliments bétails pour lancer son élevage », a-t-il précisé.

Le directeur pays de l’ONG MAJO Oumarou Savadogo en train de remettre les animaux à une bénéficiaire

Dr Zabré a ajouté que ce projet vise également à aider ces femmes à être autonomes économiquement. Aussi, devront-elles par la suite rétrocéder deux caprins à d’autres femmes vulnérables pour que le projet soit divulgué dans toute l’étendue de la commune de Komsilga.

Le coût global de ce projet qui est financé par la ville de Vienne à travers l’ONG MAJO s’élève à plus de 22 millions de francs CFA, a renseigné le directeur pays de l’ONG MAJO, Oumarou Savadogo.

Le directeur pays de l’ONG MAJO, Oumarou Savadogo

« Comme on l’a dit, c’est une phase pilote, on espère que le projet va s’élargir sur l’ensemble des communes de la région du Centre, pourquoi pas sur l’ensemble des communes du Burkina Faso », a-t-il souhaité.

Le président de la délégation spéciale de la mairie de Komsilga, Antarest Batiana a salué ce projet qui, dit-il, est le bienvenu, car la population de sa commune est à vocation sylvo-agro-pastorale.

Antarest Batiana, président de la délégation spéciale de Komsilga

« L’élevage au profit de ces femmes serait quelque chose de très bien, ça va renforcer leur capacité financière. Voilà pourquoi, nous apprécions à sa juste valeur le projet « Une femme, un élevage » », a-t-il salué.

Aïcha Sana, directrice régionale de l’agriculture du Centre

Aïcha Sana, directrice régionale de l’agriculture du Centre a fait savoir que ce projet cadre avec la vision des autorités qui promeuvent la souveraineté alimentaire. Elle souhaite qu’au terme de la phase pilote, ce projet puisse couvrir tout le pays.

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